Homéopathie et écologie

C’est presque un pléonasme que de rassembler en titre homéopathie et écologie tant l’homéopathie est pure science écologique. Aucune souillure lors de la fabrication des remèdes, aucun dégât sur la nature et l’environnement, pas d’effets secondaires nocifs, lors de la prise des granules, chez l’homme même atteint de multiples pathologies ou chez la femme même enceinte ou chez l’enfant à tout âge. Rien sur toute la ligne. Voyons plutôt.

Pour fabriquer les remèdes, les laboratoires s’entourent d’un maximum de précautions : les remèdes d’origine minérale sont prélevés dans des lieux propres, bien identifiés, ceux d’origine végétale sont ramassés plutôt le matin dans des endroits aérés, naturels, sans engrais et sans insecticides, les remèdes d’origine animale sont sélectionnés à partir d’animaux sains, vigoureux, libres. Bien sûr, l’on pourrait imiter les sages antiques et prélever les minéraux avec des ustensiles, en or, ayant atteint la perfection minérale ; ramasser les végétaux en fonction du cycle lunaire, au lever du jour avec la toute fraiche rosée afin d’y associer la mémoire récente de la nuit et l’élan vivifiant du matin ; choisir les insectes et autres animaux pendant la saison des amours et de la reproduction…

Ensuite, après l’approvisionnement, dans les locaux parfaitement aseptisés, les hommes s’activent, qui à la réception des souches, qui à l’imprégnation des remèdes, qui à la dynamisation, à la mise en tubes, au conditionnement, aux commandes urgentes... Aucune souillure possible sur les granules, la salle est en surpression atmosphérique pour éviter l’entrée de particules, les préparateurs habillés de blouses appropriées, charlotte ou calot, gants, couvre-bottes, etc., une sécurité sanitaire sur toute la chaine de production. Au cours de chaque étape, aucune atteinte environnementale non plus, aucun déchet nocif ne s’évacue dans la nature, les remèdes nécessitant seulement très peu d’alcool naturel, de l’eau pure, du saccharose anodin. Au regard des maitres jadis, l’on pourrait faire encore mieux. Voyons plutôt.

Pour les anciens, l’état intérieur de l’homme s’implique lors de son activité. Ainsi, pendant la préparation des remèdes, l’intention, l’alignement, la concentration des hommes à l’œuvre imprègneraient en partie les granules. Pour peu, que ces hommes se mettent en situation de se laver des pensées nocives, des ressentiments et autres aigreurs, et à l’inverse, pour peu qu’ils se couvrent de belles formules il y aurait lieu de croire alors qu’un avantage réel s’ajouterait dans les granules. Si, de surcroit, l’on tenait compte des lunes favorables, des saisons propices, des solstices, des alignements astrologiques, alors la préparation des granules se rehausserait d’une notable perfection cosmique. Bien sûr, tout cela paraît loin, utopique, futile. Car l’homme aujourd’hui a décidé de bannir ces croyances aveugles et sans fondement. Il s’en remet à l’industrie pharmaceutique conventionnelle qui prépare des médicaments chimiques aux conséquences nocives monumentales, il sait bien sûr qu’elle déverse sans vergogne dans les cours d’eau et dans le ciel, des produits dangereux, aux risques majeurs, durables et à moyen terme, souvent mortels pour tout ce qui est vivant sur terre. Chacun le sait et rien n’est fait. Le gigantesque combat qui attend l’homme d’aujourd’hui pour se soustraire de ces pollueurs richissimes et très puissants, est le plus déterminant pour la survie de la planète… Rien de cela pour la préparation, la prescription et l’utilisation des remèdes homéopathiques, des remèdes efficaces, salutaires, inoffensifs pour l’homme, pour l’environnement et pour tout être vivant sur terre, en mer, dans l’air.

                                                                                                             Juin 2025