Homéopathie et Physique quantique

L’objet de ce texte est de montrer les liens irréfutables qui allient l’homéopathie à la physique quantique. Mieux, il est de montrer que l’homéopathie est une application médicale de la physique quantique.

Mais d’abord c’est quoi la physique quantique ? C’est, à ce jour, le plus ingénieux formalisme physico-mathématique conçu par les scientifiques pour sonder et comprendre le monde de l’infiniment petit. Ce travail revient, en premier, à un groupe de jeunes et exceptionnels physiciens européens des années 1930, lumineux de talents et de découvertes et cela juste avant les longues nuits de guerre et d’atrocités entre les hommes. En une même époque, grandeur dans l’infiniment petit et décadence dans l’infiniment grand. Passons.

 La physique quantique repose sur quatre critères dont il me faut indiquer, chaque fois, le lien avec l’homéopathie. Je reprends ici une partie des textes consacrés à ce sujet dans mes livres précédents, notamment celui intitulé "Physique quantique et homéopathie".1 Voici :

1) La nature double des particules. Les physiciens ont démontré que les électronspossèdent une double nature : ils peuvent apparaitre corpusculaires ou ondulatoires, c’est à dire sous forme de points d’impact comme ceux provoqués par des billes ou comme des ondes qui se propagent, comme celles provoquées par un caillou lancé dans l’eau. Avec ce fait étrange, les électrons prennent l’état de corpuscules ou d’ondes selon l’observateur et l’appareil qu’il met en place pour les examiner (expérience des fentes de Young) comme si l’opérateur avait un rôle dans leur comportement. Et, de fait, il semble bien que, dans cette expérience, la conscience de l’observateur perturbe le résultat. Cela veut dire qu’en physique quantique la façon de regarder les particules, conditionne ce qu’on l’on voit exactement comme au plan homéopathique, la façon de regarder les symptômes conditionne les informations que l’on reçoit. Par exemple, chez cette jeune maman qui, en cours d’une récente dépression avec inquiétudes, agitations, tremblements, impression d’être suivie, fait un eczéma sec et pruriant, à fines desquamations au niveau des plis naso-géniens, au coin de l’œil gauche, à la lisière des cheveux, le médecin conventionnel verra deux tableaux, une dépression ici, un eczéma atopique là, et prescrira un antidépresseur pour l’une, un corticoïde pour l’autre, alors qu’un homéopathe expérimenté conclura à un seul état psycho-corporel dû à une fragmentation vitale perceptible à la fois sous les signes psychiques (tremblements, impression de dédoublement, agitations. ..) et sous les symptômes physiques (éruption furfuracée au niveau de plis séparateurs, au niveau de zones charnières ou délimilitantes) et il prescrira, longtemps et en hautes dilutions, le remède Thuya qui guérira la malade à la fois de sa dépression et de son eczéma. Ainsi, comme je l’écris plus haut, la façon de regarder les symptômes détermine les informations que l’on retire. Et aussi le choix de la thérapeutique qui convient.

Par ailleurs, de même qu’en physique quantique la particule peut apparaître corpusculaire et ondulatoire, en homéopathie, le génie morbide peut se présenter pareillement sous forme lésionnelle, donc corpusculaire (eczéma chez la patiente) et sous forme de souffrances psychiques qui sont assimilables à ondulations immatérielles (tremblements, inquiétudes chez la patiente).

- 2) Le principe d’indétermination d’Heisenberg. Ce principe énonce, par calculs et expériences, qu’il est impossible de connaître, en même temps, la vitesse et la position d’un électron autour du noyau. Car, pour observer un électron, il faut l’éclairer. Or, à l’échelle de l’infiniment petit, le photon qui est le plus petit rayon lumineux disponible, percute si fort l’électron qu’il modifie sa trajectoire, lui fait changer d’orbite et donc sa vitesse. Ainsi, plus l'on détermine avec précision, par exemple, la vitesse, moins on saura de choses sur la position et vice versa, la mesure interfère avec l'objet de la mesure et en modifie les données. Les physiciens en viennent alors à noter et à calculer seulement les probabilités de présence de l’électron. En somme, dans le monde des particules, la matière, de structure non radicalement spécifiée, montre des objets au comportement imprévisible, dont la mesure, incertaine, ne peut s’établir que sur des probabilités. Autre façon de dire, l’objet quantique relève d’une présence certaine aux formes incertaines en des lieux seulement probables. Le remède homéopathique contient aussi une imprégnation certaine aux formes non identifiables dans tout ou partie du granule. Ce contenu infra particulaire agit partout dans le corps et partout dans l’esprit du malade, il atteint, puisqu’il les abolit, les symptômes physiques et mentaux de la maladie du malade, mais lui, le remède homéopathique infra particulaire, s’il est probable partout, n’est localisable nulle part, on peut, certes, conjecturer sa présence et même prévoir cette présence au niveau des symptômes qu’il frappe mais sa position précise ne peut être déterminée avec certitude, elle répond, comme dans la physique moderne, à un principe d’indétermination de type quantique.

- 3) L’état de superpositions. La physique quantique par des calculs mathématiques très puissants démontre que les particules existent à plusieurs endroits simultanément et qu’elles communiquent entre elles. Et donc qu’un électron peut être ici et là comme suspendu entre plusieurs atomes. Je renvoie le lecteur intéressé aux livres de physiciens pédagogues comme Etienne Klein. Qu’en est-il pour l’homéopathie ? Nous avons vu, toujours dans la dépression décrite, que l’empreinte de Thuya, telle un électron invisible, est derrière tous les symptômes, comme "suspendue" sur chacun. Le génie ou empreinte est un mais sa manifestation est multiple. La physique quantique confirme ainsi le bien-fondé de l’homéopathie dans sa conception de l’empreinte ou génie de la maladie (et du remède semblable), inscrit comme "superposé" dans les multiples symptômes de la maladie.

- 4) Le paradoxe EPR. Il repose sur une expérience proposée en 1935 par Albert Einstein, Boris Podolsky et Nathan Rosen, (EPR), dans le but de relever des contradictions supposées de la mécanique quantique, jugée imprévisible, hasardeuse et incompatible avec l’idée d’un monde physique lisse, ordonné et stable des physiciens classiques. Einstein et ses collègues avaient donc imaginé un dispositif permettant de mesurer simultanément la position et l’axe d’une paire de photons pour montrer qu’il est possible, contrairement à ce qu’affirme la mécanique quantique, de connaître certaines paires de propriétés d’une particule comme à la fois sa vitesse et sa position. L’expérience EPR a partiellement abouti à obtenir deux mesures mais surtout elle s’est aperçu que les photons interagissent ensemble simultanément et cela plus vite que la supposée indépassable vitesse de la lumière. Débats, délibérations, controverses jusqu’en 1980, date à laquelle il fut démontré de façon irréfutable par le français Alain Aspect  que "deux photons qui ont interagi dans le passé ont des propriétés que leur distance mutuelle, aussi grande soit-elle, ne suffit pas à séparer. Ils constituent un tout inséparable même lorsqu’ils sont très éloignés l’un de l’autre : ce qui arrive à l’un des deux, où qu’il soit dans l’univers, est irrémédiablement intriqué avec ce qui arrive à l’autre photon dans un autre lieu de l’univers, comme si un lien quantique, immatériel et instantané, les tenait ensemble.3 Autrement dit les deux photons sont corrélés par un lien instantané et immatériel, ils sont intriqués dans un même système, dans un tout indivisible, un système qui asservit les deux photons l’un à l’autre, les disposant comme des contreparties d’un dispositif Yin/Yang, donc dans un tout inséparable. Cette découverte révolutionnaire, "aujourd’hui parfaitement établie sur le plan expérimental, doit être considérée comme une propriété fondamentale de la nature4." Et là, c’est le cœur de l’homéopathie qui se trouve confirmé puisque chaque remède homéopathique, quel qu’il soit, s’inscrit comme une boucle à double spires, chaque spire représente une caractéristique inverse de l’autre, par exemple si l’une dit blanc, l’autre dit noir, si l’une dit chaud, en haut, à droite, l’autre dit froid, en bas, à gauche, etc. Ainsi, chaque empreinte de remède relève d'une unité spécifique, équilibrée et claire, sous forme de deux forces réciproques, issues l'une de l'autre, à la fois antagonistes et complémentaires, deux forces qui reproduisent exactement la spirale de Mœbius5, deux forces inséparables dans un tout indivisible. Cette disposition est un décalque immatériel de l’état d’intrication quantique des particules.

Pour exemple quelques remèdes en forme de spirales de Mœbius :

Concluons. Toute la science homéopathique, c’est ma conviction, ne peut que se voir confirmée par les plus pertinentes découvertes (récentes et futures) de la science de l’infiniment petit parce que, elle-même, est science "pré quantique", parce que, elle-même, contient la science quantique, la prolonge dans le monde de l’immatériel causal, et l’invite à percevoir la source véritable du monde manifesté. Par exemple, lorsque l’homéopathie indique que la dilution d’une substance aboutit à une empreinte immatérielle, chaque fois spécifique à la substance en cause, elle dit que cette substance est dotée à la fois d’une enveloppe physique, une structure particulaire écartée au cours des dilutions et d’une nature invisible, son génie, son logos propre retenu dans le granule. Elle dit ainsi que la matière, même la plus élémentaire, est constituée d’un corps et d’un "esprit", d’une structure corpusculaire et d’une "conscience"6 embryonnaire. Elle dit que c’est une réplique de cet ensemble que le physicien quantique examine à travers ses expériences, qu’il voit macroscopiquement la structure corpusculaire et, dans l’infiniment petit, la présence d’un quantum, une présence localisable seulement au moment de la mesure exactement comme, en homéopathie, on voit la substance macroscopique et la présence de son génie seulement au moment où on le cherche ou encore comme, chez l’homme, l’on voit d’abord son corps puis on discerne sa conscience seulement au moment où on l’interroge. Mieux, l’empreinte homéopathique avec ses deux contreparties refermées sur un sens spécifique montre qu’au cœur de la matière, il n’y a rien de tangible, rien de visible, il n’y a rien d’autre qu’un sens, et par extension, rien d’autre qu’une pure intelligence, rien d’autre que le royaume infini de la conscience dont parlent les sages. 

 

                                                                                                                                                                                                  Janvier 2024

 

                                                                


1 KAICI Moulay : Homéopathie et Physique Quantique, Paris, Editions Médicis- Paris, 2014

2Un électron est une particule très simple chargée d’électricité négative qui se trouve à la partie externe de l’atome.

3 KLEIN Etienne : Petit voyage dans le monde des quantas, Paris, Flammarion, 2004, page 107.

4 KLEIN Etienne, Ibid., page 108.

5 La disposition ou spirale, de chaque remède homéopathique en forme de deux contreparties réciproques est une découverte personnelle datant de plusieurs décennies. Tous les remèdes homéopathiques sont bâtis selon cette matrice, l’omniprésente spirale est partout commune, les caractéristiques des contreparties sont chaque fois spécifiques au remède étudié. J’ai vérifié sur tous les remèdes du livre de Lathoud le bien fondé de cette affirmation. Le lecteur peut trouver, sur ce site, au menu « Génie des remèdes » le compte rendu de ce travail sur chacun des 150 remèdes du Lathoud. Autre précision : exactement comme il y a, en chaque chose de la création, une marque universelle et une marque individuelle, un contenant invariable et un contenu différencié, il y a pour chaque remède homéopathique une forme universelle -la spirale- et un contenu individualisé -deux contreparties spécifiques-.

6 On sait que du minéral à l’animal, la conscience évolue d’un état à peine natif et archaïque dans le minéral à un état plus vif mais immobile dans le végétal puis à un état instinctif et mobile chez l’animal (et enfin à un état spéculatif et conscient chez l’homme, lequel n’appartient pas au règne animal mais au 4ème règne sur terre : le règne de l’homme. L’étude comparative des empreintes des remèdes homéopathiques selon leur appartenance minérale, végétale ou animale, montre l’évolution grandissante de leurs génies : les contreparties dans les spirales sont heurtées et très contrastées dans le minéral ; souples et adoucies dans le végétal ; animées et actives chez l’animal.

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