Octobre 2023 

        La pandémie du Covid 19 sévit depuis maintenant 3 ans. Des centaines de livres, des milliers d’articles lui sont consacrés, d’innombrables chercheurs se penchent sur ses attributs et ses mystères. Ainsi, tous relèvent son origine inconnue, son épidémiologie floue, sa symptomatologie peu caractéristique, sa sévérité inexplicable chez les vieilles personnes, son traitement hors vaccination quasi inexistant, ses complications brusquement ravageuses, ses mutations innombrables souvent bénignes mais parfois sévères. Tout dans cette maladie parait étrange, déroutant. Pour s’y retrouver un peu, il faudrait relever une empreinte commune derrière ses multiples manifestations.

        Mon propos est donc de chercher à identifier, s’il existe, un dénominateur commun à toutes les données du Covid 19 sans pour autant entrer dans des détails fastidieux et décourageants pour le lecteur. Passons en revue les connaissances simples et partout admises sur ce virus :

        - sa structure indique qu’il est doté d’une couronne faite de protéines d’enveloppe (N, M, E) et qu’il est hérissé de protéines Spike (elles permettent au virus de se fixer et d’entrer dans les cellules ainsi infectées). L’ARN se trouve à l’intérieur du virus. Donc une enveloppe sphérique et de pédicules fixateurs en surface. 

 

 

Covid

          - l’origine du virus reste inconnue : le pangolin ? définitivement écarté après enquête ; le laboratoire de Wuhan en Chine ? jamais prouvé ; les chauves-souris dites en fer à cheval ? trop de décalage entre des premiers signes plus ou moins évocateurs chez 6 ouvriers chargés de nettoyer les excréments de chauve-souris en 2012 et le début de la pandémie en septembre 2019. Notons que les chauves-souris, seuls mammifères volant au monde et astreints à l’immobilité dans leur habitat, ont une vie spatiale pour chasser et une vie fixe dans des cavités pour séjourner et se reproduire. Envol spatial et fixité à demeure, normal qu’elles soient un réservoir naturel pour les coronavirus !

           - la symptomatologie du Covid 19 est, au début, souvent discrète, voire inexistante. Classiquement après une incubation de 2 à 14 jours, surviennent une fièvre modérée, une toux sèche, une fatigue, parfois une perte du goût et de l’odorat. La banalité de ces signes indique néanmoins un côté léger, inapparent, quasi volatil et un côté fixateur par l’atteinte du goût et de l’odorat, sens fixateurs par excellence de présences volatiles. Après un début peu menaçant surviennent brusquement, chez certains sujets, vieux, obèses, cardiaques, diabétiques, etc., des troubles sévères, parfois mortels. Là, ce sont des structures sphériques ou arrondies (cœur, poumons, foie, reins, yeux, bouts des doigts, surfaces cutanées courbes, vaisseaux…) et des éléments effilés, allongés, fixes (nerfs dans le Guillain-Barré, dans le Parkinson) qui sont touchés. La biologie, pareille, indique une atteinte des éléments figurés ronds (lymphocytes, globules blancs, ferritine qui est une macromolécule sphérique) et des molécules allongées, étirées (LDH faite de plusieurs longs isoenzymes ; CRP longue de 5 unités comportant chacune 205 acides aminés ; procalcitonine composée de 116 acides aminés ; interleukine 6, etc.). Ailleurs, on comprend que les individus ronds ou en surpoids soient des cibles vulnérables, que les comorbidités aggravent mais on ne sait pas pourquoi les vieux sont beaucoup plus vulnérables que les enfants. Est-ce parce que les enfants s’allongent physiquement et fixent plutôt les notions de l’esprit spatial (l’inverse de la marque Covid 19) alors que les vieux se tassent, se figent physiquement et s’égarent au plan de l’esprit (le semblable de la marque Covid 19) que la maladie trouve son équivalent morbide plutôt chez les sujets âgés ?

           - une complication quasi-spécifique : la pneumopathie du Covid 19. Il s’agit d’une atteinte du parenchyme pulmonaire en forme de plages de verre dépoli bilatérales, souvent postérieures et basales avec présence de fines réticulations et épaississements péribronchovasculaires. C’est l’image même de l’atteinte d’un espace distenduétalé où existent des lésions d’aspect plus ou moins arrondi ainsi que de fines et fixes réticulations, une signature Covid 19 bien marquée.            

           - le tour du monde du Covid 19 étale là aussi ses rondeurs spatiales et ses fixations têtues. Au cours de ses poussées, le virus venant de Chine, a gagné l’Europe puis l’Inde, l’Asie centrale, le golfe persique, le Moyen-Orient, les USA, le Brésil et finalement le monde entier tuant 4 millions de malades (3 à 4 fois plus selon certaines sources). Au jour d’aujourd’hui, la pandémie est déclarée finie en tant qu’urgence de santé publique mais cela ne signifie pas que la maladie est éradiquée (déclaration OMS du 5 mai 2023). Il y a des régions sans cas déclarés, celles avec des cas sporadiques et aussi un pays, l’Iran, où il n’y a jamais eu d’arrêt de l’épidémie. Au total une atteinte mondiale autour du globe terrestre avec décrue favorable actuellement, mais aussi, un enracinement fixe en un endroit précis.                        

          Finissons. Je n’ai pas parlé des vaccinations, des hospitalisations, de la prise en charge des complications, des tests, des gestes barrière, du lobi des laboratoires, des conséquences économiques, sociales, politiques, etc., autant d’informations majeures mais inutiles en matière de recherche d’empreinte spécifique au Covid 19. Mon propos veut seulement indiquer la présence d’un dénominateur commun perceptible derrière les multiples manifestations cliniques et épidémiologiques du virus. Cette empreinte commune peut être signifiée par une spirale de Mœbius de la façon suivante :

Image covid

   L’idéal serait de conclure par un remède homéopathique qui contienne l’empreinte ainsi définie du Covid 19, au moins pour une prescription au tout début de la maladie. J’ai cherché en vain dans la pharmacopée homéopathique habituellement utilisée. L’empreinte du remède Argentum nitricum s’en rapproche un peu par la sensation d’expansion mentale qui égare le sujet type, lui faisant peur et, en contrepartie, par le désir de fixité intérieure qu’il recherche. Cinnabaris est également utilisable parce que ce remède soigne les sites ronds comme l’acrocyanose du bout des doigts, la balanite du gland chez l’homme... Il est possible qu’un remède mieux approprié existe parmi les innombrables remèdes homéopathiques non utilisés parce que très peu connus et très peu explorés (pas de possibilités de prescription faute de symptômes obtenus par expérimentation chez l’homme sain). Aux jeunes générations d’homéopathes de s’atteler à cette noble tâche. Pour l’heure prendre Argentum nitricum 9 CH et Cinnabaris 9 CH, 3 granules de chaque x 6 fois par jour pendant une semaine dès le début des signes de Covid 19 devrait apporter un réel bénéfice.

 

Commentaires

  • Maraj

    1 Maraj Le 18/04/2024

    Merci Cher Docteur pour toutes ces précisions et conseils. Je lance une bouteille à la Mer ...Comment prendre rendez-vous avec vous pour des problèmes de peaux? Merci.
  • LARAGE Erick

    2 LARAGE Erick Le 27/12/2023

    Bonsoir Docteur Kaici,
    Merci beaucoup pour vos très bons conseils de traitement. Nous prenons note du remède prescrit si signes de Covid.
    Bien cordialement Docteur,
    Amicalement
    Erick et Patricia

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