Homéopathie et cancer
Je reprends ici en grande partie le texte sur le cancer de mon dernier livre.
La conception classique pose que, à la suite d’une mutation dans l’ADN, la cellule devenue cancéreuse se met à proliférer de façon anarchique d’abord localement puis dans les tissus voisins puis à distance où elle forme des métastases. En cause le tabac, l’alcool, les produits chimiques, les radiations ionisantes et bien d’autres inducteurs. La cellule cancéreuse se différencie de la cellule normale par le fait qu’elle échappe aux mécanismes de régulation, qu’elle perd toute notion de mort programmée (pas d’apoptose) et qu’elle se multiplie sans cesse. Pour se développer très vite, elle se dote de nombreux vaisseaux nourriciers (angiogenèse), elle corrompt et anéantit les cellules saines environnantes, elle perd aussi ses caractéristiques d’origine (elle devient indifférenciée) pour mieux détruire son voisinage et s’imposer. La chimiothérapie, les irradiations et la chirurgie restent les trois thérapies proposées auxquelles il faut ajouter la récente immunothérapie (peu utilisable sur les tumeurs solides).
Tout en prenant appui sur ces définitions classiques, on peut ajouter, c’est ma conception, que le cancer relève d’une rupture (invisible elle-même mais visible par ses manifestations) en l’ADN de la cellule, laquelle cellule se trouvant dès lors séparée des forces de régulation va traduire son écart et son isolement par une désorientation et une rétrogradation dans l’échelle du vivant. La descente hors de l’accordé général, est repérable par la marque d’une densification, d’une régression dans le plein, dans la masse et aussi par une prolifération accélérée. Ensemble de signes qui traduisent un retour à la matière ferme. Toutes ces caractéristiques rupture/désorientation, massification, prolifération se retrouvent dans tous les types de cancer et à tous les stades d’évolution :
- dans les effets systémiques avec par exemple dans les mélanomes présence d’ulcérations (rupture), d’hyperpigmentations et d’épaississements cutanés (massification) et métastases rapides (prolifération) ; dans les complications hématologiques des cancers présence d’anémie (rupture), de polyglobulie (épaississement), hyperthrombocytose (prolifération) ; dans le cancer du sein présence de rétraction du mamelon (comme une découpure), de boules (massification), de métastases (prolifération), etc.
- dans les effets cellulaires avec un noyau volumineux (prolifération), aux contours irréguliers (rupture), à chromatine fine (rupture) et abondante (prolifération), un cytoplasme réduit (rupture) par rapport à un noyau lourd (massification), des contours nucléaires irréguliers et indentés, des disjonctions intercellulaires (ruptures), des productions excessives (prolifération) de certaines substances, etc.
- dans l’ADN tumoral, la rupture/désorientation est à l’origine de la mutation néoplasique. Des chercheurs en biologie moléculaire d’Orsay, par la radiesthésie, ont démontré que la cellule cancéreuse, vibre, non pas à un niveau énergétique normal, mais à niveau d’énergie sous-jacent à 4 directions vibratoires précises. Pour eux, tout se passe comme si le cancer opérait une cassure sur la couche principale "enveloppante" de l’ADN et individualisait une sous-couche inapparente auparavant. Cette sous-couche devient, en partie, la matrice énergétique nourricière des cancers. La nouvelle spire à 4 directions vibratoires se retrouve dans tous les types de cancers. L’ADN tumoral exprime cette chute qualitative lors de sa désorientation. Au plan spatial il y a une déviation de l’axe de rotation de la sphère ADN avec nouvelle angulation et donc, dans l’épaisseur de cette sphère ADN, une translation aux conséquences multiples : il y a déplacement d’essences de vie normalement alignées sur l’axe vital qui se mettent alors en sommeil et alignement, sur l’axe vital, d’essences de vie normalement sommeillantes ou inopportunes qui sont amplifiées et dont la promotion donne les proliférations aberrantes. Cette rupture/désorientation bouleverse le programme génétique préalablement bien orienté. Notons au passage que de nombreux agents anti-tumoraux, les spermatozoïdes, le bacille de Koch, les microbes des maladies vénériennes vibrent aussi dans les 4 directions notées. Ce palier à 4 directions semble être un point de départ vers l’oncogenèse descendante ou vers l’embryogenèse ascendante. La densification de l’ADN tumoral est notable par le grand volume nucléaire, par la grande production de protéines altérées, par la fixation de grandes quantités de métaux à l’intérieur de la double chaine, etc.
Examinons en quelques mots l’attraction des métaux dans l’ADN tumoral. J’ai dit que le cancer décrit une descente dans l’échelle du vivant, qu’il passe du léger au lourd, de l’organique au minéral. Cette rétrogradation est perceptible spatialement dans l’extension métastatique du cancer avec en sus rappel des règnes sous jacents à l’homme. Voici : le cancer commence par dévorer localement les cellules voisines : c’est le rappel de l’étape animale en l’homme ; puis il bourgeonne et lance à distance ses antennes métastasique : c’est l’étape végétale du cancer en l’homme ; puis il attire dans son ADN des métaux : c’est l’étape minérale et souvent terminale pour l’homme. Le cancer peut franchir ces étapes dans l’ordre descendant ou dans le désordre descendant car tout est possible, tout est anarchique dans le cancer. Notons encore que ce sont les métaux des séries de transition du tableau de Mendeleïev qui sont attirés, que ces métaux se fixent sur les discontinuités des blocs d’hétérochromatine, pendant l’interphase, entre deux divisions cellulaires, etc., autant de signes qui rappellent une certaine rupture.
Un dernier mot. L’isolement de la cellule cancéreuse au moment de la rupture et sa mise à l’écart expliquent d’une part, son amplification, d’autre part, son activité centrifuge vers le plein. Sa amplification (ou démultiplication) vient, un peu de l’énergie disposée en sous-couche qui la nourrit en partie, surtout de la très haute énergie vitale dans laquelle elle était plongée l’instant d’avant la rupture. Après la rupture, elle en bénéficie encore et continuellement, mais là, elle la reçoit de l’autre côté du fossé, donc de façon inappropriée ce qui explique qu’elle prolifère… dans la sphère tumorale! Son activité centrifuge s’en trouve exacerbée ce qui, au final, dynamise la rétrogradation vers le plein. Voilà comment je considère les choses. Toujours est-il qu’en phase terminale, le cancer avec son noyau primitif et ses métastases périphériques grave dans le corps une structure physique comparable à une particule atomique avec un noyau central et des électrons périphériques!
- Question : l’homéopathie peut-elle apporter un appoint dans le traitement?
- Oui, de la façon suivante : puisque le cancer relève d’une rupture en l’ADN avec déconnexion et expulsion des cellules atteintes, suivie du cortège désastreux que l’on sait, le traitement serait de réparer la rupture. Je rappelle qu’il s’agit d’une rupture immatérielle, invisible elle-même mais visible par ses manifestations. Le traitement serait donc tout aussi immatériel. Il consisterait à remettre dans l’accordé général les cellules qui en ont été séparées. Pour cela, il faut utiliser des remèdes ultra dilués, de l’ordre de milliards de milliards de centésimales hahnemanniennes (CH). Pourquoi une telle dynamisation ? Parce qu’il s’agit de traiter une rupture faite au cœur de l’ADN qui est le représentant organique d’une instance vitale hors temps. En lui sont récapitulés tous les vécus du monde créé, enjambements entre espèces et entre règnes inclus, en lui des milliards de vécus à la fois collectifs et individuels accumulés depuis l’origine. Cet ADN relève ainsi d’une contenance "diluée" et dynamisée à l’extrême. Seul un remède porté à une dilution faramineuse pourrait atteindre une lésion immatérielle au sein de cet ADN. L’idée est d’identifier les métaux présents en cet ADN, de les porter à une ultra haute dynamisation et de les prescrire. Voilà le chemin.
Décembre 2023
Notons que dans le cadre du cancer on parle de rupture avec l’équilibre général et production de cellules malignes qui, soustraites de l’agencement général, se développent pour leur propre compte ; que ailleurs, dans le cadre religieux, on désigne sous le nom de malin celui qui divise et désunit, celui qui sépare et se sépare de l’ordre créateur pour assoir son propre pouvoir. Dans les deux cas il y a cette idée centrale de séparation, d’une mise hors de l’harmonie corporelle, spirituelle, mystique. Cancer et Lucifer même rime, même rupture, mêmes conséquences.
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